Un beau spécimen d’adepte du shibari et du kimbaku vient de s’échouer en mon repaire. Hmmmm. Alors, voyons… Shibari ou kimbaku ?
Comme je ne suis que douceur et bienveillance je décide d’offrir à l’imprudent impétrant la délicieuse apesanteur d’un hogtied suspendu. Abandon dans l’indéfectible et non moins prégnant soutien de mes sangles de cuir et de mes cordes de jute.
Profite bien, car cela ne va pas durer. Quelque désir pervers commence à me démanger…
Bah voilà. J’ai craqué. Un classique strappado comme une gourmandise. Si tu n’as encore jamais goûté à ce pervers tourment postural tu ne sais pas combien il passe très rapidement de subtilement savoureux à terriblement insupportable ! Je me régale de voir le corps lentement conquis par de douloureuses tensions, je jubile de le voir chercher les apaisements éphémères et de repousser toujours un peu plus tard l’instant de la libération. Il faut se détendre, accepter, lâcher prise pour apprécier la précieuse extase d’être ainsi à la fois mon prisonnier et mon souffre-douleur… Même le plus zen des aficionados finit par demander grâce… J’adore…
Et c’est juste à l’instant où tu avoues être allé au bout de ta résistance, à l’instant où tu sollicites mon indulgence que je décide de t’amener un peu plus loin encore et de t’offrir la divine alchimie de la douleur et du plaisir intimement conjugués. Une espèce de libération avant la libération en quelques sortes.
Prêt pour ce voyage si bien organisé et accompagné ? Regarde. Je me suis même changée pour t’accueillir.
Bonjour Maîtresse Akina.
Un visiteur qui a voulu jouer au plus malin avec vous, ne sachant pas vraiment à qui il avait à faire !
Une vraie spécialiste du shibari et du kimbaku que vous maîtrisez sur le bout des doigts, voire que vous pourriez effectuer quasiment les yeux fermés tant votre art en ce domaine est sans limite.
Tous ceux qui vous connaissent savent qu’une fois que vous avez commencé à tisser votre toile d’araignée autour de nous, nous ne sommes plus que vos prisonniers à votre merci et à celle de vos perverses idées.
En vous faisant un baiser sur chacun de vos pieds en signe de remerciement pour la douceur et la bienveillance dont vous faites preuve à notre égard.
Maîtresse, c’est sûr, quand on rentre dans votre antre on ne sait jamais comment on va se retrouver.
Une autre chose est sûre, comme vous le dites, »il faut se détendre », être résistant, pour vous servir de jouet le plus longtemps possible.
Ensuite on perd pied, on s’envole et on voyage dans un autre monde.
Maîtresse, moi j’aime les voyages organisés et encore plus en étant accompagné par une hôtesse de votre style.
Prêt à décoller, je pense que je n’ai pas besoin de beaucoup d’affaires pour ce style de séjour.
Donc sûrement à bientôt.
Votre Amia.
Merci tiaré,
tout le plaisir en effet reste le mien. 🙂
Quel insolent d’oser dire qu’il est un adepte du shibari ! Il ne sait pas vraiment (encore) à qui il a affaire…
Nous sommes toutes vos soumises une fois prises dans vos cordes, devenues de simples jouets qui ne peuvent qu’attendre votre envie de vous amuser avec nous malgré les tensions existantes et à venir… hihi
Merci Maîtresse de prendre votre plaisir à nous faire subir quelques doux tourments.