Métamorphose pour ceux qui portent en leur âme et dans leur corps une part de féminité qui ne demande qu’à s’exprimer, s’affirmer, s’affiner dans le secret de mon alcôve. Métamorphose pour ceux qui nourrissent l’ardent désir de devenir un simple objet entre mes mains, malléable au gré de ma très fertile imagination… Ici les rêves se réalisent et la réalité se rêve. Dans mon jardin secret, « Pygma-lionne », j’aime travestir les corps offerts en usant de toutes les tenues qui mettent la féminité en valeur, tenues parfois très contraignantes. J’adore sculpter de troublantes androgynies, métamorphoser l’esclave en Sissi, voire en poupée de soie, de cuir ou de latex… Les vêtements modèlent les corps comme les cordes les façonnent. Et qu’il est jubilatoire de dresser un esclave à bien se déhancher sur des talons aiguilles, délicieux de resserrer lentement mais fermement un corset bien baleiné autour de sa taille et de son souffle court et qu’il est réjouissant d’effacer peu à peu toute virilité.
Comme un bonheur ne vient jamais seul, je nourris aussi une passion pour la fabrication du mobilier humain. Transformer un esclave en siège, en table, en porte-manteau, en lampadaire ou juste en objet décoratif. Hmmm ! Convertir par le jeu des cordes, des chaînes, des sangles, des bâillons, des masques et autres contraintes la mobilité étourdissante en immobilité apaisante.
Cela donne le temps de méditer sa condition d’objet de sa Maîtresse, non ?