Témoignage

Bonjour Divine Maîtresse.

Quelques semaines ont passé depuis notre dernière rencontre. Ce temps m’a été nécessaire, non seulement pour faire le tri de mes sensations, – ce qui a pris tout de même quelques jours -, mais aussi parce que les circonstances m’ont interdit d’être seul, sans risque d’être dérangé, afin de Vous rendre compte dignement. J’y suis, donc, aujourd’hui.

Que dire de cette séance ?

Comme toujours, je n’étais absolument pas en mesure d’être à la hauteur de Vos espérances et comme souvent il Vous a fallu réduire la pression pour que j’y survive. Malgré cela, je n’ai pas vu passer le temps et j’ai été profondément surpris de l’heure lorsque j’ai retrouvé le sol ainsi que la liberté de mouvement.

Vous dire tout ce qu’il s’est passé, j’en suis incapable, car chez Vous je ne suis que sensations, impressions, rêve.

Vous m’avez accueilli. Comme toujours j’ai été un peu lent à retrouver les automatismes ; la faute je crois à la rareté de nos rencontres mais aussi, j’ose le dire, au lien que Vous avez laissé se créer entre nous. La fois dernière, en effet, nous avons partagé un moment « extérieur » : un souvenir profondément réconfortant pour moi, un honneur sans pareil, mais qui a construit un début de séance particulier, ayant brisé quelques habitudes que je n’ai pas retrouvées.
A ce propos, je Vous prie de m’excuser d’être entré en Votre antre ainsi. Pour m’en dédouaner un tout petit peu, je dois dire que j’ai été très inquiet pour Vous durant quelques minutes. Je guettais un bruit, craignant un incident. Ce n’était pas très rationnel mais je l’ai ressenti ainsi.

Vous m’avez donc accueilli, rappelé qui nous sommes puis attaché. Harnaché plutôt. Comme je Vous le dis parfois quand je me sens totalement à Votre merci, alors même que Vous n’aviez placé que la moitié des cordes et que Vous jouiez cette partition à merveille, m’était ôtée déjà jusqu’à la dernière once d’illusion de pouvoir que je pouvais conserver. Bien entendu, comme je reste avec mes limites, j’explose presque avant que Vous n’ayez terminé et nous voilà forcés d’alléger un peu la tension.

J’ai eu ce dont je rêvais, cagoules, bâillons, et je n’ai résisté à rien.

J’ai cependant un diagnostic qui éclairera, j’espère, le futur. Le bâillon gonflable respirant, le dernier, je l’aurais sans doute supporté au début avec moins de pression sur la tête. Peut-être le choix d’un tel article associé à une couverture des yeux ou une cagoule plus légère serait-il salvateur. C’est le triple effet bâillon – cagoule très lourde – chaleur, qui m’a achevé. J’ai adoré tout de même la privation totale de liberté. J’ai adoré de même les capacités étonnantes de ce siège auquel Vous m’avez confié. D’ailleurs, Vous avez parlé d’un certain accessoire que Vous espériez ; m’en diriez-Vous un peu plus ?

Enfin, difficile de faire le tri, Maîtresse… Sachez seulement que Vous êtes magnifique en plus d’être royale, que Vous approcher, effleurer vos pieds, Vous apercevoir est déjà trop d’honneur, que Vos mains, fussent-elles torturantes, sont un délice et Votre voix fut-elle douce, un supplice. Car après Vous avoir connue, il faut s’éloigner, Vous quitter, revenir au monde fade de la lumière naturelle, sans la Vôtre.

Alors, encore, pour tout cela merci, infiniment merci, Divine Maîtresse.

k.

2 Commentaires

  1. Divine Maitresse,
    Quel magnifique témoignage de ce soumis ?
    Il décrit tout à fait nos sensations lorsque nous sommes à votre disposition.
    Nous ne devenons que des simples jouets…

  2. Bonjour Maîtresse Akina.
    De la part de ce soumis, un très jolie témoignage que vous avez eu la gentillesse de nous faire partager.
    Il montre la magie qui s’opère une fois que vous avez pris possession de notre corps, de notre âme, sitôt que nos oreilles entendent la porte de votre antre se refermer. Une sorte de signal qui nous dit que vous êtes désormais la seule Reine du temps et de l’espace.
    Ce soumis semble être encore un peu perdu dans ses souvenirs comme s’il n’arrivait toujours pas à croire que ce qu’il a vécu dans votre antre était bien réel, comme si une partie de lui était restée prisonnière de vos amies les cordes.
    En remerciant ce soumis pour ce témoignage et en vous remerciant de l’avoir partagé avec nous, je m’agenouille lentement pour faire un baiser à chacun de vos pieds pour dire merci à la Reine que vous êtes.

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